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Le judaïsme

11/21/2015

 
Les Juifs croient en l'immortalité de l'âme. Les traditionalistes croient également en la résurrection à l'heure du Jugement dernier. Les enseignements diffèrent sur ce sujet, comme sur la nature de la vie éternelle (les deux sont conçus par certains comme un lieu où l'on peut se consacrer pleinement à l'étude des Saintes Écritures).

Quelques juifs croient toujours au Chéol, le séjour de tous les morts, sans distinction. Dieu reste seul maître des destinées, et son jugement final ne dépend pas forcément des actes des hommes, comme le rappelle le Talmud : « Ne vous comportez pas comme des serviteurs [...] guettant une récompense. »

Les rites du deuil

Les rites du deuil vont de l'expression de la pire souffrance à l'acceptation résignée de la mort comme faisant partie intégrante de la vie. Les funérailles, brèves, précédées par la lacération rituelle (k'riah) de leurs vêtements par les proches du défunt, se déroulent dans un cimetière juif et ont lieu le plus tôt possible après la mort.

On lave le corps, on le revêt d'un suaire de lin blanc et on le place dans un cercueil de bois sans ornements. On conduit le défunt à sa tombe et, sur le chemin du cimetière, le rabbin chante des versets bibliques et liturgiques, en tête du cortège funèbre. On a coutume de s'arrêter en cours de route pour permettre au deuil de s'exprimer. Traditionnellement, une oraison funèbre est dite, soit dans la chapelle ardente, soit lorsque le cercueil est descendu dans la fosse.

Ensuite les hommes aident à remplir la fosse de terre. On récite les prières in memoriam, et les participants présentent leurs condoléances à la famille endeuillée.

Quoique le Judaïsme progressiste tolère l'incinération, la tradition veut qu'on ensevelisse les morts. À l'enterrement succède la shiva, deuil de sept jours pendant lesquels les amis rendent visite aux parents du défunt, cloîtrés chez eux et assis sur des chaises basses en signe d'humilité.

Durant une période de trente jours après les funérailles (sh'ïoshim), la famille en deuil n'assiste à aucune forme de fête ou de réjouissance, à l'exception du sabbat. Pendant l'année qui suit, elle se rend chaque jour à la synagogue pour le kaddish (prière commémorative glorifiant Dieu). A chaque anniversaire du décès, on fait brûler une bougie pendant vingt-quatre heures, au domicile ou à la synagogue.

A l'occasion des différentes fêtes annuelles, le nom du défunt est cité dans les synagogues. Le jour du Yom Ha-Shoa (jour souvenir de l'Holocauste), on prononce des prières spéciales pour les six millions de juifs exterminés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Rituels funéraires des anciens peuples Israélites

Nous connaissons mal les rituels funéraires des anciens peuples Israélites, car les récits que nous en donne l'Ancien Testament sont surchargés de croyances et d'influences étrangères. Une seule chose apparaît clairement : les tribus qui arrivèrent à Canaan, la Palestine, c'est-à-dire la Terre promise, après la longue traversée du désert, plaçaient déjà leurs morts entre les mains de Dieu, avec un renoncement absolu. Dieu seul qui créait la vie avait le pouvoir de la reprendre. Né de la poussière, l'homme retournait à la poussière. Les Cananéens de Ras Shamra surnommaient d'ailleurs les Hébreux « les êtres de poussière ». Condamnés par la malédiction originelle (le meurtre d'Abel par Caïn) à demeurer un peuple errant, les Hébreux n'avaient pas de terre, et les premiers patriarches n'eurent pas de sépulture.

Si l'on en croit l'Ancien Testament, ils furent égarés ou précipités dans quelque ravin isolé, après que leurs fils les eurent dépouillés de leurs vêtements, et que le peuple eut repris sur eux les signes de leur prérogative sacerdotale. Leur mort était laissée « aux soins de l'Éternel ». Ainsi mourut Aaron. « Et Moïse fît comme Yahvé le lui avait commandé et ils montèrent sur la montagne Hor, aux yeux de toute l'assemblée. Moïse dépouilla Aaron de ses vêtements et les fît revêtir à Eléazar, son fils. Aaron mourut là, au sommet de la montagne, et Moïse et Eléazar descendirent de la montagne. »

Crédit auteur : L'équipe d'Outre-vie.com 2003-2013

Qu'est-ce que le corps astral ?

9/11/2015

 
Dans le cas de mort définitive, l'existence d'un second corps, corps " subtil " ou " spirituel ", est imaginée.

Mais la façon dont ce second corps se dégage de l'enveloppe charnelle peut varier.

L'idée selon laquelle l'homme peut, de son vivant, s'arracher à son corps remonte à l'aube de l'humanité et l'on retrouve des termes désignant ce concept spirituel dans différentes civilisations. C'est à partir de ces concepts qu'apparut très tôt la notion de " corps astral ", une sorte de pendant immatériel du corps physique selon les occultistes. Normalement, les deux corps coïncident à l'état de veille, si bien qu'il est impossible de les distinguer. Le corps astral se décompose en plusieurs corps : corps éthérique, corps de mémoire, corps astral etc.
 
Le « corps spirituel »
 
L'expression " corps spirituel " pour Paul, à la différence des représentations ésotériques ou orientales, ne définit pas un caractère plus ou moins éthéré du corps, mais son origine. Le premier Adam fut un être animal doué de vie, le dernier Adam est un être spirituel donnant la vie. Le premier, tiré de la terre, est terrestre. Le second, lui, " vient du ciel " (1 Co 15, 45-49). Autrement dit la résurrection ne serait pas le recommencement de l'ancienne existence mais une nouvelle création, comme la réalisation plénière de la vie nouvelle reçue de Dieu, par la puissance de son Esprit qui se substitue à notre impuissance d'êtres mortels. Ce qui serait appelé à ressusciter dans la vie éternelle, c'est ce qui dans et de notre corps est dès maintenant soutenu, pénétré, vivifié par l'Esprit de Dieu.

Dans le cas de mort définitive, l'existence d'un second corps, corps " subtil " ou " spirituel ", est imaginée.

Mais la façon dont ce second corps se dégage de l'enveloppe charnelle peut varier. Il semble, sur ce point, qu'on puisse admettre les témoignages recueillis à propos des morts provisoires comme également valables pour les morts définitives.

La sortie hors du corps

La sortie, comme le retour, peuvent se faire par le haut de la tête, pratiquement par la fontanelle. Certains ont l'impression de se trouver comme aspirés hors de leur corps ou à nouveau introduits dans leur corps, comme par un entonnoir, mais sans douleur ; d'autres se sont sentis glisser hors de leur corps par le côté : " Entre le matelas et la barre de côté du lit, relate l'un des témoins, il me semblait que je passais à travers cette barre. " La sortie peut aussi se faire par la bouche, comme l'idée du cordon d'argent. Cette corde d'argent était le lien de connexion entre les corps physique et spirituel, de même que le cordon ombilical unit l'enfant à sa mère...
 
Pour Celia Green, psychologue spécialiste des phénomènes paranormaux, le corps astral se rattache visiblement au corps physique par un mince fil argenté, le fameux « cordon d'argent » reliant sa nuque au front ou à la poitrine de l'enveloppe chamelle. Ce fil devient de plus en plus long et fin, et finit par disparaître complètement si le double s'éloigne trop du corps, mais réapparaît à son retour.

Le voyage astral

Un voyage astral s'avère généralement agréable : les éventuelles douleurs physiques s'évanouissent, et le sujet éprouve un sentiment de liberté et de légèreté que la peur d'être mort ou la crainte de ne pas pouvoir réintégrer son enveloppe charnelle vienne néanmoins parfois troubler.

En principe le double n'a pas la faculté d'agir sur les éléments du monde terrestre qu'il distingue pourtant comme d'habitude, mais il lui arrive de temps en temps d'atteindre un degré de matérialisation perceptible à la vue ou au toucher d'autres personnes.
 
Les propriétés du corps double ont pu être décrites d’une manière assez précise :

Il est composé de matière impalpable, sous forme d’énergie, de flux ondulatoire. C’est une sorte de champ magnétique, organisé sur lui-même, un corps psychique.

Ce corps a une vie psychologique et spirituelle : Il possède ses cinq sens, même si le toucher et le goût s’exercent différemment. L’imagination est entièrement présente, avec la mémoire et leur exercice cérébral. Des souvenirs disparus peuvent réapparaître intacts. Les émotions passionnelles sont présentent mais elles sont beaucoup plus paisibles. La joie, la paix, la peur et la tristesse s’exercent sans excès, comme si l’absence du corps physique les rendait plus contrôlables.

La vie spirituelle est, quant à elle, intensément présente. L’intelligence comprend ce qui leur arrive, la volonté se porte vers tel ou tel choix. Mais le plus étonnant demeure sans doute l’apparition de propriétés parapsychologiques très intéressantes. Ce corps est fluide : il peut passer à travers les murs les plus épais, obéissant aux désirs de la volonté. Une femme raconte que, s'étant aperçue qu’elle mourrait, elle eut une pensée pour son mari et son fils présents dans la salle d’attente. Elle se retrouva aussitôt auprès d’eux, ayant traversé plusieurs pièces de l’hôpital à travers les murs. Elle décrivit après son réveil des détails sur cette salle d’attente qui ne laissent aucun doute sur sa bonne foi.
 
Ce corps est agile : il peut se déplacer à volonté avec une vitesse incroyable. Un homme se voyant quitter son corps physique pensa intensément à son épouse qu’il avait laissée à l’étranger. Il se retrouva auprès d’elle, ayant franchi en quelques instants des milliers de kilomètres.

Ce corps est léger : il ne présente aucun des inconvénients du corps physique : fatigue, poids, inertie ; Étant entièrement soumis à la volonté, il peut être appelé en ce sens « corps spirituel ».

Ce corps est parfait : il ne présente aucun des handicaps du corps physique. Une jeune fille, aveugle de naissance, put décrire avec force de détails la couleur de ce qu'elle avait vu dans la pièce lors de son expérience. Un ancien combattant, amputé des deux jambes, eut la surprise de se voir tel qu’il était avant son accident.
 
Enfin, ce corps est doué de perceptions extrasensorielles nouvelles et qui lui apparaissent comme naturelle. Les témoins prétendent non seulement entendre les paroles proférées autours d’eux mais lire directement les sentiments et les pensées de chacun. C’est une sorte de télépathie à sens unique puisqu’ils sont, quant à eux, incapables d’attirer l’attention de qui que ce soit.

Chaque personne, chaque objet, leur apparaît nimbé dans une auréole de lumière aux couleurs vivantes ce qui rend leur perception de l’univers presque féerique. Selon les pensées et les sentiments de ceux qui sont dans la pièce ces couleurs prennent des nuances différentes.

Devant de telles propriétés, qui font davantage penser à un conte de fée qu’à la réalité, on serait tenté de rejeter tout cela dans le domaine imaginatif. L’hypothèse d’un effet psychique subjectif dû à la mort clinique a été émise mais elle ne tient pas car les récits liés à la décorporation ont une objectivité vérifiable. Le problème n’est donc pas d’affirmer que ce n’est pas possible. Le problème est que cela est.
 
Certains philosophes américains ont donc essayé de se pencher sur la question. Il leur est apparu d'abord que le phénomène de la décorporation n’est pas nouveau. La psychologie le décrit comme propriété de certains hallucinogènes puissants. D’autre part, de longs traités pluriséculaires, écrits dans les traditions philosophiques chinoises, hindoues et tibétaines en parlent. C’est d’ailleurs là qu’on trouve les plus profondes explications philosophiques du phénomène.

Selon ces traditions, on peut discerner dans l’être humain trois degrés de vie auxquels correspondent trois corps parfaitement adaptés l’un à l’autre pour former une seule personne : le corps physique, le corps astral et le corps mental.
 
Le corps physique est le siège des facultés végétatives comme la nutrition, la reproduction, la croissance. Il est aussi le siège d’un autre corps, appelé le corps astral. C’est le corps physique qui est source de l'existence du corps astral, à tel point que, selon eux, la survie de ce dernier est assez éphémère après la mort du premier. Une simple comparaison permet de comprendre leur point de vue : le corps astral est comparable, dans son rapport avec le corps physique, à un champ magnétique autour d’un électro-aimant. Si l’on coupe l’électricité, le champ magnétique s’arrête à son tour. S’il subsiste, c’est d’une manière éphémère, sous la forme par exemple d'électricité statique.

De même, après la mort du corps physique, le corps astral s’en sépare et subsiste un certain temps en se nourrissant de sa propre énergie, avant de disparaître à son tour d'où l’expérience de la décorporation. Le corps astral est, avec le corps physique, siège des facultés psychiques comme les sensations, les passions, l’imagination et la mémoire.
 
Le corps mental n’est autre que ce que nous appelons l’esprit, siège de l’intelligence et de la volonté. Ils ne lui donnent le nom de " corps " que par métaphore car selon eux, il dépasse cette notion pour être entièrement spirituel.

Le corps mental est immortel et indestructible. C'est lui qui, dans la sagesse hindouiste, se réincarne à travers les âges.

Cette explication occidentale traditionnelle, loin de s’opposer à la philosophie occidentale et traditionnelle, semble au contraire prendre la réalité selon un regard complémentaire. Aristote, père de notre philosophie, distingue de la même façon trois degrés de vie mais son analyse s’attache moins à la cause matérielle de la vie. Le mérite de la philosophie orientale semble être ici de rendre intelligible un phénomène que l’occident ne fait que découvrir.
 
Cela ne reste bien sûr encore qu’une explication hypothétique, une piste de recherche qui devrait pourtant encourager la science à s’intéresser au phénomène. En effet, si le corps astral existe et est matériel, il doit y avoir moyen d’en mesurer la présence.

Si on analyse avec précision le témoignage de ceux qui ont frôlé la mort, ils n’affirment pas avoir vu avec leur œil matériel, de la même manière qu’ils voyaient les infirmières s’agiter dans la pièce. Ils parlent plutôt de vision intérieure d’intuition intellectuelle d’une présence. Cette intuition leur semble tellement puissante qu’ils n’arrivent pas à la décrire. Nous semblons être au-delà du monde sensible pour toucher à une dimension spirituelle, a priori inaccessible à la science qui ne mesure que le monde matériel.
 
Crédit auteur : L'équipe d'Outre-vie.com 2003-2013

Qu'est-ce que l'aura ?

8/11/2015

 
L'effet Kirlian nous dévoile un monde fascinant de beauté, aux confins de la science et de la parapsychologie. Et si nous avions, parallèlement a notre corps physique, un " corps spirituel " ? La question reste ouverte. Personne, pas même les scientifiques de haut niveau qui étudient quotidiennement les photographies dues a l'effet Kirlian, n'est capable de dire exactement ce qu'elles produisent.

Une chose est certaine : Semyon et Valentina Kirlian passeront à la postérité comme avant eux Volta, Ampère ou les Curie. Ils ont ouvert sur le monde du vivant une étrange fenêtre, qui relie les plus anciennes croyances aux acquis de la science moderne. Une fenêtre qu'on ne refermera qu'une fois l'explication de l'effet Kirlian acquise.
 
L'aura religieuse

Dans les cultes et religion, l'Aura désignait la lumière qui entourait la tête des êtres solaires dotés de la lumière divine. Cette lumière est composée d'une Auréole pour le corps, du Nimbe pour la tête formant ainsi l'Aura de l'être qui reçoit la lumière divine et l'irradie autour de lui. Nimbe ou Auréole indique donc la sainteté, la sacralité, la lumière spirituelle ou mieux encore l'irradiation de la lumière surnaturelle, l'expansion hors de son corps de ce centre d'énergie spirituelle qu'est censée être l'âme de l'individu, car après tout, il semble que tous les êtres vivants irradient cette lumière.

Aux Indes, l'école du Tentra, considère que l'homme, en tant qu'incarnation de son âme, Jiva, est représenté par un halo d'énergie d'un bleu clair lumineux. La plupart des Yogis décrivent le Nirvi-Kalpa Samadhi, état de méditation profonde, comme s'accompagnant de la vision de ce bleu lumineux. Le corps humain émettrait donc une empreinte énergétique que l'on appelle Aura.
Dans le Chi Kung, Yoga chinois de l'énergie, les pratiquants ont réussi à prouver, au cours de leurs expériences, qu'ils émettaient des radiations plus fortes que le commun des mortels.

Tous les mystiques de la terre attestent qu’ils observent un halo lumineux autour de la tête des gens, mais il n’est pas nécessaire d’être un illuminé pour voir l’aura.
 
L'aura des scientifiques

Nous sommes tous entourés d’un champ d’énergie magnétique et tous nous avons un jour ou l’autre vu cette aura émaner des autres, ou en avons du moins ressenti les effets. Malheureusement, la plupart des gens ne prêtent guère attention à ce genre d’expérience, ou ils l’interprètent mal. Tout un chacun peut y arriver, car il n’y a rien de mystérieux là-dedans. Il suffit de demeurer attentif aux expériences que vous ferez bientôt et de ne pas les rejeter d’emblée. Si vous faites preuve d’ouverture d’esprit et de persévérance tout en consacrant un peu de temps à vous entraîner, vous parviendrez avant longtemps à détecter l’aura.

D'un autre côté, vous pouvez aussi voir des auras si vous avez une migraine, une certaine forme d'épilepsie ou d'autres troubles visuels ou neurologiques. La plupart des exercices d'entraînement à la visualisation d'auras consistent à fixer des yeux un objet placé contre un fond blanc dans une salle sombre. Ce que l'on voit alors est le produit d'une fatigue de la rétine et d'autres phénomènes naturels de perception, et non pas le fruit de pouvoirs psychiques. Un phénomène similaire se produit lorsqu'on fixe certaines images. Lorsqu'il regarde un objet coloré, par exemple, l’œil ne transmet pas au cerveau une série continue d'images identiques. Le cerveau lui-même fournit une part importante de la perception visuelle. En un mot, même si on peut percevoir des auras, il ne s'agit pas là d'une preuve qu'il existe dans le monde physique ou surnaturel un champ d'énergie qui y est associé.
 
La découverte

Tout commence en 1939, quand un jeune ingénieur électricien, Semyon Kirlian, est appelé dans un laboratoire de rasnodar, au nord du Caucase, pour y réparer un appareil d'électrothérapie. En laissant, par accident, traîner sa main près d'une électrode, il reçoit une petite décharge et aperçoit une sorte d'éclair. Kirlian alors se demande ce qui arriverait s'il plaçait une plaque photographique entre sa main et l'étincelle.

Au développement, une image flamboyante de ses doigts apparaît. Un peu comme une vapeur constellée de points lumineux et d'éclairs. Le jeune ingénieur recommence l'expérience plusieurs fois. L'effet se reproduit. Par contre, s'il tente de " photographier " des objets inertes, Kirlian n'obtient aucune image.

Fascine par sa découverte, Kirlian entreprend de construire, dans le minuscule deux-pièces qui lui sert d'appartement, une machine qui créerait des champs électriques à haute fréquence, avec une oscillation de deux cent mille étincelles par seconde entre deux électrodes. Tous ses loisirs sont consacrés à ses recherches. Bientôt, sa femme le seconde en permanence. Semyon Kirlian devient vite un spécialiste de la photographie sous haute tension. Il conçoit une visionneuse spéciale, qui permet même d'observer son fameux " effet " en direct, sans pellicule ni émulsion sensible.

Et, toujours, apparaît autour de ses doigts, de ses mains ou de n'importe quelle partie du corps soumise à l'effet électrique, une magnifique pyrotechnie, aux couleurs plus chaudes les unes que les autres, et dont les photographies attestent l'étrangeté.
 
L'Effet Kirlian

Tout objet vivant soumis à une décharge à haute fréquence produit de telles images. Mais avec des intensités différentes. Alors que ses travaux commençaient à lui apporter une certaine notoriété, Kirlian voulait toujours impressionner ses visiteurs. Un jour, pour une personnalité de marque, il peaufine sa démonstration. Pourtant, rien de très net ne se produit. L'ingénieur démonte sa machine, refait des essais. En vain. Avec Valentina, sa femme, l'image est par contre d'une extrême netteté. Kirlian est perplexe. Le lendemain, il croit avoir trouve : la veille, il couvait une grippe particulièrement forte. La photographie le " savait " avant lui. Une nouvelle piste s'offrait à ses recherches : peut-être serait-il possible de prévoir, grâce à l'effet produit par la photographie à haute tension, les maladies d'un sujet.

La photographie Kirlian est le résultat d'un cliché pris par exposition à un champ de haute fréquence. Sur une plaque conductrice, qui fait électrode, on pose l'émulsion photographique, gélatine au-dessus, puis l'objet, relié à un fil électrique (masse). On met le contact, selon un temps qui varie en fonction de la sensibilité de l'émulsion photographique et on développe. Ces appareils présentent plusieurs dangers : le premier est que si l'on arrivait à diagnostiquer une maladie à son début, avec un brin d'humour, il n'y aura plus besoin de livres ; le second, l'appareil doit bien être conçu pour éviter tout accident ; le troisième, il fait dépenser de l'argent à ceux qui n'en ont pas l'utilité.
 
Peux-t-on percevoir l' aura ?

En temps normal, les auras ne seraient visibles que pour certaines personnes dotées d'un pouvoir psychique spécial. Toutefois, avec un peu d'entraînement, ou grâce à des Lunettes à aura, équipées d'un filtre au " bromure de pinacyanole " (disponible dans toute bonne boutique Nouvel-Âge), tout le monde pourrait voir des auras.
 
La photographie Kirlian est une méthode, un appareil qui permettrait d'établir des bilans énergétiques de santé, elle mesure l'énergie que l'organisme est capable de réémettre dans sa totalité.

Ce que l'on voit avec la photo Kirlian, c'est l'énergie, l'information qui circule dans l'organisme, l'état de la communication intercellulaire vibratoire, une image complète des énergies qui parcourent l'organisme humain, la photo d'un corps physique.
 
La couleur de l'aura

La notion de la santé se reflétant dans l'aura est populaire parmi les vrais croyants. Mais quelle couleur indique quel état ? Il n'y a pas consensus sur la signification des couleurs. Certains " voyants " prétendent que les couleurs spécifiques de l'aura ont une signification particulière. Edgar Cayce, par exemple, définit sept couleurs spécifiques et associe à chacune d'elles une note de la gamme, une planète du système solaire, et certains problèmes de santé.

Selon les Yogis, les auras auraient différentes couleurs qu'ils interprètent de la manière suivante :
Blanc : vitalité, santé.
Grise : dépression.
Noire : neurasthénie, tristesse.
Bleu clair : fatigue, sénilité.
Rouge foncé : colère.
Violet foncé : cerveau et système nerveux affaiblis.
 
La couleur bleue est la couleur de la communication. Vous avez des facilités d'apprentissage à tous les niveaux. Vous savez écouter les autres avec intuition et empathie.

La couleur violette au-dessus de votre tête, représente une profonde compréhension spirituelle. Elle signifie l'expérience que vous avez de vous-même maintenant : mystique, capacité d'unification intime entre vous et votre environnement, sens d'unité. Vous attirez vers vous tout ce que vous désirez par votre faculté de fusion entre vous-même et l'objet. Vous pouvez agir sur la réalité par la pensée.

La couleur verte désigne le rayonnement de l'énergie de la guérison. Elle est probablement perçue ou ressentie par les autres autour de vous. La personne émettrice de cette vibration a la volonté de s'enrichir dans les domaines culturels, éducatives et physiques.
 
Différentes théories

Différentes théories ont surgies. Elles reposent sur des données physiques comme l'effet Corona, l'ionisation de l'air, l'humidité des corps, l'énergie du corps subtil, etc.... Chacune de ces théories est incomplète pour justifier la totalité des phénomènes constatés.
Sur le corps, il s'agirait d'énergie subtile. L'existence de cette énergie subtile, que les occultistes appellent " corps éthérique " a été mise en évidence. Mais qu'en est-il lorsque l'effet Kirlian se produit aussi sur des corps morts ?

Des expériences menées sur des plantes et sur l'être humain ont permet de déceler des anomalies, notamment pour des endroits malades ou en manque de vitalité. D'où des essais pour diagnostiquer les problèmes. D'autre part, des paramètres comme le voltage, la pulsation électrique, le temps d'exposition, les pressions, la pellicule et l'appareil lui-même modifient les résultats.

Le Docteur Mandel plus tard a mis au point un appareil (Vega M.E.TD 101) breveté permettant la photographie sous haute fréquence des extrémités (mains, pieds...). Les photos ainsi obtenues mettaient en évidence un champ énergétique entourant les extrémités ainsi exposées. Ces photographies étaient sensées représenter la situation énergétique du patient, en rapport avec les données traditionnelles, telles que celles de l'acupuncture. Cela a donné la norme Mandel en Allemagne. De même que l'on trouve la norme Milhomens au Brésil et la norme Ambrosini en Italie. Ces normes sont des normes d'interprétation.
 
Crédit auteur : L'équipe d'Outre-vie.com 2003-2013

Qu'est-ce que la bilocation ?

7/11/2015

 
En quoi consiste exactement une sortie en astral ? Est-ce qu'une partie subtile de notre être qui se déplace de manière effective dans l'espace, rompant ce lien mystérieux qui unit notre conscience au corps physiologique ?

La décorporation

L'OBE (Out of the body experience), plus connue en France sous le nom de « bilocation ou décorporation », est l'appellation scientifique du voyage astral, à savoir l'expérience durant laquelle une personne croit que sa conscience se localise dans l'espace, en dehors de son corps physique.

Ce phénomène serait une impressionnante propriété de la nature humaine.

Elle se produit souvent comme part d'une expérience de mort imminente. C'est-à-dire lorsqu'une personne est éjectée de son corps à la suite de quelque traumatisme sévère (accident de voiture, chirurgie, crise cardiaque, accouchement, etc.). Les " projetés " sont conscients de choses se produisant dans le monde réel, en temps réel ; comme les conversations et événements centrés sur, ou proche de, leur corps physique. Dans de nombreux cas, ces événements et conversations sont précisément rapportés par les personnes après qu'elles sont retournées dans leur corps.

Les références à un corps astral abondent dans la littérature de tous les pays et toutes les époques.

D'après les témoignages, mis à part une impression immédiate de sérénité et de plénitude, la sensation générale est celle de l'état corporel ordinaire. Certains sujets ont affirmé être relié à leur corps physique par une sorte de lien immatériel. Le corps astral, bien qu'ayant le même aspect charnel, est en réalité constitué d'une matière délicate et lumineuse, capable de franchir les obstacles solides.

Les premiers écrits de l'Inde mentionnent les huit siddhis, pouvoirs que l'homme peut acquérir par la méditation. Le sixième siddhi permet de " voler dans le ciel ".

Dans de nombreuses religions orientales, on confère généralement au sorcier, le chaman ou shaman, le pouvoir de quitter son corps par l'exercice de sa propre volonté et d'accompagner ainsi l'âme des défunts vers la terre des ancêtres.

Dans l'ancienne Égypte, on croyait pouvoir entrer dans le " plan astral " par dix grilles et sept portes. Le corps astral lui-même était représenté sous la forme d'un oiseau, symbole de ce qui peut échapper aux lois de la pesanteur. De même, dans la Bible, Paul parle d'un homme qui a été emporté au Paradis et s'interroge : " Était-ce dans son corps ? Était-ce hors de son corps ? Je sais. Dieu le sait. (II. Cor., XII3).
 
La sortie en astral

En quoi consiste exactement une sortie en astral ? Est-ce qu'une partie subtile de notre être qui se déplace de maniére effective dans l'espace, rompant ce lien mystérieux qui unit notre conscience au corps physiologique ? Est-ce, au contraire, tout simplement une forme un peu particuliére de télépathie ou de clairvoyance ?

Une personne est étendue sur son lit. Par suggestion auto-hypnotique ou extérieure, elle parvient à libérer sa conscience des liens physiologiques et à la diriger vers un quelconque point de l'espace afin d'en ramener certaines informations.

Y a-t-il vraiment " déplacement " ou bien cette personne s'imagine-t-elle simplement qu'elle sort en astral alors qu'elle a recours à la télépathie ou à la clairvoyance pour prendre connaissance de ces informations ? Ne complète-t-elle pas une perception extra-sensorielle statique avec des éléments puisés au plus obscur de sa mémoire ? Ne va-t-elle pas rechercher ses renseignements par témoins interposés, dans l'esprit desquels elle pénètre par pure télépathie ?

Tous ces témoignages, qui concordent sur l'essentiel, conduisent inévitablement à poser la question : quelle est la limite entre la vie et la mort ? Quand il y a désincarnation, la vie n'est plus vraiment physique. D'ailleurs, pour se manifester, ce phénomène de projection astrale n'est pas obligatoirement précédé d'une crise grave : il existe des témoignages de " promenades " astrales parfaitement spontanées. Et comment expliquer ces défis aux lois connues de l'espace et du temps ?
 
Description du phénomène

Le phénomène de décorporation ou de sortie hors du corps se produit sous l’action de certaines causes (choc accidentel, maladie, absorption de drogues, opération, expérience mystique etc.).

Le sujet a conscience de se retrouver hors de son corps auquel il reste relié par un cordon. Quel que soit la nature de la matière de ce corps double, elle reste de la matière, d’où ses propriétés sensibles (existence de sensations, d’imagination, de mémoire etc.).

La décorporation s’accompagne généralement de vibrations rapides, de pression cérébrale, d’une conscience aiguë d’exister, de pouvoir voyager sans efforts, de connaître des personnes et des lieux différents, sans toutefois pouvoir communiquer avec les autres vivants, mais avec souvent une impression puissante d’ouverture aux autres, d’amour, de compréhension de l’univers, de pouvoir... alors que le corps physique abandonné paraît sans intérêt, lourd et pénible à réintégrer.

Les étapes de la sortie hors du corps sont décrites grâce aux témoignages recueillis par E. Bozzano (1957) et A. Sotto (1978).
Relaxation de préférence dans l’obscurité, corps allongé. Détacher son esprit de toute pensée parasite, essayer de faire le vide cérébral. Suivre mentalement son corps des pieds vers la tête, en ressentant le poids extrême de chaque membre.

Le sujet sent alors très nettement le détachement du corps qu’il perçoit inerte et sans intérêt. Son esprit possède toutes les sensations de son corps inutile, auquel il est relié par une Corde d’argent dont la présence est rassurante.

Le temps, l’espace, la matière ne sont plus les mêmes. Le sujet se sent léger et heureux, chaque désir devient immédiatement réalité
La réintégration est difficile, avec l’impression de rentrer dans une prison étroite et lourde.
 
Des célébrités
 
Le mystique suédois Swédenborg (1688-1772) qui a décrit les phases de ses expériences de décorporation (aspiration de son " double spirituel " hors du corps physique, vision de vie passée devant un Etre de Lumière qui est Vérité et Bonté),
Plus récemment, on peut citer Emily Brontë (1818-1848 - Grande Bretagne), H.C. Calloway (né en 1885 U.S.A.) D.H. Lawrence (1885-1930 - Grande Bretagne), S.J. Muldoon (né en 1903 - U.S.A., Arthur Koestler (1905-1983 - Hongrie), R. Monroe (né en 1915 - U.S.A.)
 
H. Renard décrit le cas Jeanne Guesné (née en 1913)
J. Guesné a eu des centaines d’expériences de sortie hors du corps, en toute lucidité, pendant plus de 40 ans, atteignant un niveau de conscience supérieure, avec la sensation d’être libre, d’entrer dans une connaissance plus élargie de l’Univers. Pour elle, cet " état d’être " supérieur ne peut s’obtenir que s’il y a un synchronisme vibratoire entre l’enveloppe physique et le principe conscient extériorisé.
 
Premières études scientifiques
 
Les premières tentatives pour étudier scientifiquement la bilocation n'eurent lieu qu'en 1965, lorsqu'un psychologue de l'université de Davis en Californie, le docteur Charles Tart, se consacra à ce sujet.

Il fit d'abord passer une série de tests à une jeune femme qui l'avait contacté et affirmait qu'elle se projetait chaque soir hors de son corps physique.

Dans son laboratoire, elle parvint à donner correctement le nombre cible de cinq chiffres placé hors de sa vue. Mais le docteur Charles Tart demeura prudent sur cette expérience car en inspectant la pièce le lendemain il s'aperçut que ce nombre aurait éventuellement pu être lu grâce à un phénomène de réflexion.

Par la suite, Robert Monroe servit de sujet d'expérience à Charles Tart. Robert Monroe affirma avoir vécu des EHC au cours des deux sessions auxquelles il avait participé. S'il ne parvint pas à lire la cible (cinq chiffres inscrits sur un document placé hors de sa vue), il évoqua l'une de ses décorporations. En 1967, les résultats de l'expérimentation firent l'objet d'une communication de Charles Tart qui indiqua qu’une grande partie du cycle de sommeil se déroulait en état hypnagogique. Là également, Charles Tart adopta une attitude prudente estimant les résultats d'ensemble peu significatifs.

Les expériences mystiques qui permettent la sortie du corps suivent des techniques ou des régimes particuliers conduisant à l’anoxie, qui est la diminution du taux d’oxygène dans les cellules et les tissus, et particulièrement dans le cerveau qui y est très sensible. Ces techniques peuvent être l’alimentation riche en légumes, le jeûne, le yoga de la respiration, la suffocation par la fumée, l’immersion, le séjour en altitude, la danse tourbillonnante. Elles entraînent hallucinations, visions, apparitions... et sont comparables aux effets obtenus avec certaines drogues, en particulier le L.S.D. Il y aurait, dans ce cas, activité musculaire réduite et formation d’ondes alpha lentes.
 
Y-a-t’il décorporation ?
 
Les expériences scientifiques montrent des similitudes troublantes entre les processus d’E.S.P. (perception extrasensorielle) et les informations acquises par une " sortie hors du corps ". Les résultats du docteur Osis (A.S.P.R. - New York - U.S.A.) avec Ingo Swann (1972) ou A. Tanous (1978), ceux du docteur R. Morris (P.R.F. Caroline du Nord - U.S.A.) avec K. Harary, conduisent à la conclusion que si la décorporation réelle ne peut être prouvée, elle est bien comparable à un " rêve lucide ".
 
En effet, les tests physiologiques (E.E.G., rythme cardiaque, mouvements des yeux...) montrent que les sujets ne sont pas complètement endormis. Il apparaît donc que les sensations éprouvées continuent à transiter par le cerveau.

Les expériences du docteur C.T. Tart (Université de Virginie - U.S.A.) démontrait une activité cérébrale du sujet différente de l’état d’éveil et de l’état de rêve. Y-aurait-il un stade intermédiaire, un état particulier de fonctionnement du cerveau, un état de conscience particulier qui dépasse le corps biologique pour accéder à d’autres niveaux de connaissance.

Crédit auteur : L'équipe d'Outre-vie.com 2003-2013

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